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Ci-dessous, vous pourrez trouver les articles, les interviews et les chroniques qui parlent du Coven du Carroir

Interview du Coven du Carroir sur le podcast

"Le masque et l'enclume"

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Chronique de l'album Tenebrae Fabulae par Metalnews.fr

(Intégration du site non réalisée en raison de containte technique

 

à lire ici :                        )

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Jeune groupe de Bourges, LE COVEN DU CARROIR intrigue immédiatement. Un nom qui sonne, une pochette qui détonne, et cette caution BM français qui m’attire à chaque fois comme un aimant. Vous allez me dire qu’une nationalité n’est pas garante de qualité, et vous aurez partiellement raison. Toujours est-il que ces dix dernières années, je n’ai été que très peu déçu par nos représentants.

Et ça ne sera pas encore le cas aujourd’hui.

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Le Black proposé par ce trio (Guillaume - basse, Sébastien - guitare/chant et Thomas - guitare solo) est résolument original. Loin de la copie carbone des tics hivernaux de la Norvège des racines, teinté d’ambitions symphoniques, délavé de pulsions Electro, il chatouille les sens et ose quelque chose d’un peu différent. Il est donc utile de préciser aux accros du blast qu’ils peuvent passer leur chemin. Tenebrae Fabulae fuit la linéarité et l’ultraviolence gratuite.

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Mais quels sont donc ces contes sombres que le groupe propose de vous lire ? Des histoires de diable, de pont, de Dieux anciens, et autres réjouissances réservées aux amateurs de légendes et de Mal qui se répand comme une trainée de poudre. Et ces contes sont mis en musique avec un brio étonnant, pour un premier album produit à échelle intime. En découvrant « Bean Nigghe », vous aurez la saveur des soirées Electro/goth d’antan, avec volutes vocales éthérées, beat dansant, et incantation dans la pénombre.

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Et c’est un plaisir qui ne se refuse pas.

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Mais pas d’équivoque, Tenebrae Fabulae est purement Black Metal. L’album ose juste dépasser certaines limites et ne se contente pas de se regarder le nombril. Les musiciens ont composé des chansons qui vivent, qui se meuvent, qui sinuent et qui s’insèrent sous vos chairs, pour vous contaminer comme un virus malin. Si la voix est classique et raclée, la guitare emprunte parfois au vocabulaire Doom pour plaquer des riffs amples et assombris, alors que la rythmique polyvalente créé des ambiances, loin du pilonnage systématique du BM le plus traditionnel.

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A prendre comme un concept album, Tenebrae Fabulae nous propose des atmosphères païennes, et influencées par le Metal traditionnel. Il n’est pas rare de tomber sur un lick Heavy, comme sur le très réussi « A New Age Has Come », qui frappe, insiste, frappe encore, et ne ménage pas les effets sonores. Les boucles mélodiques répondent à l’appel, et l’injonction est ferme : à prendre ou à laisser. On peut penser au MARDUK le plus oppressant et mid tempo, mais l’identité de LE COVEN DU CARROIR est forte. Et si « Black Female » reste dans les clous pour ne pas choquer d’entrée, « The Devil's Bridge » dévie rapidement des sentiers battus pour intégrer des sonorités opératiques.

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La surprise n’en est que plus grande et plus agréable. L’adjonction de cordes synthétiques ne fait que renforcer cette impression de célébration clanique dans des ruines locales, à la recherche de réponses ésotériques à des questions fondamentales. La désincarnation des chœurs, cette guitare qui lamine en arrière-plan, mixée bien à droite, cette voix centrale qui laisse un goût amer dans les oreilles, ces reprises soudaines en montée de puissance, tout contribue à transformer une simple écoute en aventure nocturne sans fin heureuse possible.

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Orage, pluie, croassements, les moyens sont là, l’ambition aussi, et on ne déplore jamais l’absence quasi absolue de passages rapides, l’insistance étant la meilleure arme du trio qui n’a guère besoin d’emballer le tempo pour impressionner. « Gods of Old » le fait avec brio, en utilisant une fois encore cette lancinance rythmique presque martiale et ces couches de chant qui se superposent comme des linceuls sur un cercueil ouvert.

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On ne peut guère parler de Black atmosphérique, car la symbolique est trop claire. On parlera plus aisément de Black mélodique et conceptuel, eu égard à ces nombreuses déviances qui donnent naissance à des tableaux musicaux pointus et précis. Et lorsque l’efficacité se substitue à l’originalité, « Wolf Leader » résonne comme un hymne, et peut-être même comme une prédiction : LE COVEN DU CARROIR sera le chef de meute d’une nouvelle génération d’artistes BM.

  

Et sincèrement, c’est tout le mal que je vous souhaite messieurs.

Chronique de l'album Tenebrae Fabulae par MARGOTH

 

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Chronique de l'album Tenebrae Fabulae par HARD FORCE

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Ce trio français fraîchement arrivé de son terroir de Bourges pour nous asséner un black metal furieux et mystique ne devrait pas tarder à se faire un nom dans le paysage hexagonal. « Tenebrae Fabulae », premier album du groupe permet la découverte d’un monde païen, énigmatique, où se mêlent traditions, légendes et sorcellerie, tout cela au gré d’une musique brutale et rythmée.


Les blasts rivalisent avec les riffs tonitruants, la voix hurlée est habitée et de nombreuses atmosphères ésotériques sont mises en place notamment grâce à des chœurs pour garder un côté sombre tout au long de l’album.


Des titres comme le très black "The Devil’s Bridge" sont haletants, complètement prenants avec un rythme lourd et marqué et des samples atmosphériques qui permettent une immersion diabolique. D’autres comme le plus agressif "Gods Of Old" combinent mélodies, ambiances et riffs black old-school.


Le surprenant "Bean Nigghe", ses dissonances et son influence noise, est un morceau presque chamanique.

 

L’ensemble nous plonge dans plus de 45 minutes d’une musique soufflée par les mythes et une vérité volontairement oubliée.


LE COVEN DU CARROIR frappe fort pour ce premier jet. Hâte de découvrir la suite.

Chronique de l'album Tenebrae Fabulae &

Interview du Sorcier par SATAN BOUCHE UN COIN

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Interview du Coven du Carroir par Black Metal Francophone

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ITW EXPRESS OBJECTIF METAL

avec Le Sorcier (Chant)

du groupe LE COVEN DU CARROIR

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1- Alors cher ami, votre date de formation et votre style de prédilection ?

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Le Coven du Carroir existe sous cette forme depuis le printemps 2023. J'ai débuté l'écriture des titres à l'automne 2022. Nous avons commencé par jouer une musique plus épurée, plus old school, assez 90's. Quelques mois plus tard, les titres ont évolué vers un Black Metal que je qualifierais de plus atmosphérique et plus mélodique.

2- Quels sont les membres actuels de LE COVEN DU CARROIR et les membres passés ?

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Il y a moi, le sorcier, qui compose, écrit les textes et mène le projet, Bleiz (Thomas) le guitariste et Marin Semelé (Guillaume) à la basse.

Il y a eu un passage éclair d'une demoiselle à la batterie, que je remercie au passage, car c'est elle qui m'a motivé à prendre le micro et à poursuivre dans ma démarche de composition. Mais, musicalement, nos chemins se sont séparés. A son départ, nous avons choisi de partir sur un univers plus fourni en y intégrant une batterie électronique et des mélodies instrumentales (violon, orgue, contrebasse, choeurs...) sans plus aucun frein à la créativité et d'avoir ces percussions "martiales" qui ajoutent à la violence des propos.

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3- Quelles sont vos influences musicales les plus représentatives ?

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Satyricon, à qui je voue un petit culte ! Satyr a pris des seaux de merde sur la gueule en son temps en structurant ses titres selon des standards plus accessibles mais il a amené une fraicheur qui n'existait pas forcément auparavant. Et quel génie du riff ! Et au niveau des ambiances, j'ai découvert le black avec Cradle, Dimmu, Rotting Christ, Samael, dont j'ai poncé les CD jusqu'aux filaments. Ça doit peut-être s'entendre un peu sur les compos !

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4- Peux-tu nous dire quelles sont vos productions à l’heure actuelle (démos, CD’s, DVD Live) ?

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Nous sortons notre premier album chez FBDG le vendredi 13 septembre 2024 (hasard ? je ne crois pas ! )

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5- Mettez vous en avant les prestations scéniques et à combien se dénombrent t’elles ?

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A l'issue de la sortie de l'album, nous démarrons les lives afin de le promouvoir. Plusieurs sont fixés, d'autres en discussion. Le mieux est de nous suivre sur les réseaux pour se tenir au jus de tout ça. On a hâte en tout cas !

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6- D’où venez vous exactement et quels sont les groupes Metal de votre scène régionale ?

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Nous venons de Bourges, capitale du Berry ! Et nous en sommes fiers ! Les légendes et les mythes de notre cher Berry sont d'ailleurs l'objet de la plupart des titres de l'album.

Sur la scène régionale, nous avons la chance d'avoir des formations très qualitatives comme Toungouska, avec qui nous allons partager une scène très prochainement et Les Bâtards du Roi. Pas très loin, nous comptons parmi nos voisins auvergnats Sans Roi, dont le premier album m'a bluffé. J'ai très hâte d'écouter le second opus qui sortira le 4 octobre 2024. Et je voudrais aussi citer nos très proches voisins bourguignons de Self Exploited Whore, menés par son altesse furax et sa petite fée, qui outre d'être adorables, produisent un projet qui (même si ce n'est pas du black) mérite l'attention.

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7- Que penses-tu de la scène Metal Française en bien et en mal ?

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Qu'elle n'est pas assez valorisée ! Malheureusement, la musique, comme tous les produits commerciaux, n'a d'intérêt pour certains que si elle est rentable. En effet, c'est plus simple de faire passer des poids lourds dans une salle ou un festival, qui vont te faire vendre des billets et des bières que de permettre de faire découvrir et émerger des formations méritantes. Heureusement qu'on tombe sur des gens comme FBDG qui sont guidés par leur passion plutôt que par leur porte monnaie.

Pour poursuivre sur une note positive, la France n'a pas à rougir de ses formations par rapport à ce qui se fait ailleurs. En black, quand tu regardes le parcours de Seth, Hegemon ou Ende, ça a quand même de la gueule ! Les mêmes groupes en Norvège auraient bénéficié très certainement d'une exposition médiatique bien plus importante au regard de la qualité de ce qu'ils font.

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8- Qu'espères-tu pour le futur de vos projets et pour leurs développements hors de nos frontières ?

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On espère s'inscrire sur la durée, confirmer l'essai de notre premier album qui a été très bien reçu par le milieu, par les médias ainsi que les quelques privilégiés qui ont eu la chance de l'écouter en avant première.

Nous allons en assurer la promotion tout en commençant l'écriture du second. On aimerait beaucoup pouvoir faire résonner les mélodies du Coven aussi loin que possible, pourquoi pas dans les pays scandinaves et les pays de l'Est ? Actuellement, nous avons déjà des contacts dans les pays frontaliers (Belgique et Suisse).

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9- Allez, ton coup de gueule ?

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A quand une loi sanitaire qui nous permettra d'égorger des chèvres sur scène et d'écraser des poussins ? (rires !)

Non, au risque de te décevoir, aucun ! Mes dieux sont avec moi et m'accompagnent pour ce projet. Je les en remercie.

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10- Et la dernière question pour toi mon cher Sorcier : Ton amour du Metal, note de 1 à 10. Et pourquoi ?

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11 ! Comme dans Spinal Tape ! Et oui, le Metal, c'est un cran plus loin que les autres styles, dans les sensations, les émotions, les moments et les rencontres, beaucoup plus intenses que tu peux en rencontrer ailleurs, sur d'autres scènes. Le Metal, c'est une musique hyper complexe dans laquelle tu peux t'aventurer dans plein de sentiers perdus. Et c'est aussi une musique qui n'a pas peur d'aborder des sujets différents, quitte à heurter. Je connais peu d'autres styles qui te permettent de réfléchir au supérieur ou à ta place dans ce bas monde !

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"Dan" Daniel Frederic pour OBJECTIF METAL

Débarqué des entrailles de la ville de Bourges, Le Coven du Carroir est un trio proposant un black metal aux multiples atmosphères, alternant les mid tempo et les grosses accélérations qui tapent fort et visent juste.

Peaufinant son concept autour de légendes locales, le groupe est aussi intéressant dans son propos : « Black Female » traite de sorcière avec la femelle noire du Berry et l’excellent « The Devil’s Bridge » (avec son riff d’intro posé sur un bruit de marteau et d’enclume) évoque le pont de Beaugency, dont la légende attribue sa construction au Diable qui aurait exigé une âme en échange.
Deux titres costauds qui laissent augurer du meilleur pour l’album à venir prochainement, « Tenebris Legenda ».
A.G.

TMV (France - Tours)

Doom Radio(Inde)

The song is a powerful and aggressive display of the band’s musical skills and lyrical themes. The song is a great example of modern black metal, combining rawness, melody, and sophistication. Black Female is a song that will appeal to fans of black metal, as well as anyone who enjoys heavy and intense music. Le Coven du Carroir is a band that deserves more attention and recognition for their original and creative approach to black metal.
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​La chanson est une démonstration puissante et agressive des compétences musicales et des thèmes lyriques du groupe. La chanson est un excellent exemple de black metal moderne, alliant rawness, mélodie et sophistication. Black Female est une chanson qui plaira aux fans de black metal, ainsi qu'à tous ceux qui aiment la musique lourde et intense. Le Coven du Carroir est un groupe qui mérite plus d'attention et de reconnaissance pour leur approche originale et créative du black metal.

Metallized (Italie)

The Void Journal (Pologne)

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